Le bonheur

On pense souvent que le bonheur est éphémère, qu’il ne dure pas, et qu’il est instillé par petites doses. On ne pense pas qu’il soit possible de vivre heureux, en permanence, dans un état de bonheur constant. D’autres encore pensent, humainement parlant, que ce sont certains événements qui font qu’à un moment précis on se sent léger et heureux… Ce qu’ils décrivent là, c’est ce qu’il se passe en général, et j’en sais quelque chose. L’image est très personnelle, mais c’est ce que j’appelle des moments où le ciel vous fait un câlin.

Mais le bonheur peut être constant. Les effets de réjouissance et de bien-être extérieurs sont un surplus, un cadeau ou encore une consolation ; mais ce bonheur, c’est en chacun qu’il doit se retrouver et non pas dans l’attente d’effets extérieurs.

Le bonheur, c’est comme l’amour, la compassion, la joie ; c’est un état de conscience.

Le but de la vie est de s’élever par la connaissance, dans la joie et l’amour. C’est élever sa conscience, son être ; car, lorsque l’on part de ce monde, c’est la seule chose que l’on emporte avec soi : « sa conscience, son être intérieur ». Au ciel, on passe un petit temps de révision, de réadaptation, et puis, au gré de son âme, on revient. On recommence la vie, pour s’élever encore jusqu’à abandonner son ego et ressembler à Dieu. Dieu est en quelque sorte une présence infinie d’amour, de joie, de rire, de création évolutive et de bonheur. Tout compte fait, la vie sert à tout cela, à être dans tout cela.

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

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