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Littérature, coaching, aide à l'éveil des consciences pour s'aligner à un nouveau monde.

Comment donner sans ego ?

 

Analysons déjà les premières idées

Donner par pur don de soi ? Par amour pour Dieu ?

Don de soi ? Je pense que l’on peut y voir un don de soi, mais il est plutôt naturel et instinctif. Si quelqu’un tombe dans la rue, on est censé aller l’aider d’instinct et tout naturellement. Ne pensez-vous pas ? Peut-on à ce moment ressentir un don de soi ou est-ce plutôt une réaction naturelle ?

Donner par amour pour Dieu ? Ce pourrait être cela. Encore faudrait-il que l’on ait la conscience que Dieu est en tout. Sans cela, ce serait à mon avis, aller chercher les motivations un peu loin. Pouvez-vous donner simplement parce que vous aimez Dieu ? Personnellement, en tenant compte de la nature humaine, je n’y vois pas trop de cohérence. La réponse la plus simple serait encore : je remercie le ciel d’avoir la possibilité de donner. Le don est une chose plutôt naturelle et intrinsèque en chacun. On n’a pas à le forcer, mais au besoin, le rééduquer. C’est en fait, un état de conscience, tout comme l’amour, la compassion… et c’est en ce sens qu’il est transcendant et prend son caractère divin.

 

L’explication

Dans l’absolu, quand on donne, on n’a absolument rien à attendre en retour. Le produit d’un don est pour chacun, relativement caché. En effet, par le simple fait de donner, on a déjà reçu une part d’élévation, et cela se situe au-dessus de toute attente de reconnaissance, etc. Cependant, cette élévation, bien quelle soit évidente et naturelle ne doit pas se transformer en motivation première, auquel cas on retomberait dans l’ego. C’est-à-dire, donner pour un retour.

 

Il faut simplement savoir que l’esprit de donner est purifiant et élève l’état de conscience ; et cela, de façon naturelle.

 

Aussi, dans l’absolu, le don n’est pas lié à ceux que l’on aide. C’est un état de conscience en chacun. Par exemple, si nous aidons beaucoup quelqu’un et qu’un jour nous trouvons que cette personne n’est pas du tout reconnaissante… avons-nous provoqué cette ingratitude ? Non. Ce n’est pas notre problème, mais le sien. À priori, nous n’avons fait aucun pacte avec cette personne et ce n’est pas non plus un paramètre qui devrait influencer notre état. Nous l’avons aidée, et c’est cette force qui nous élève, qui illumine notre nature et rehausse notre âme. Dans un certain sens, à un autre niveau, on pourrait aussi lui dire : merci de m’avoir laissé vous aider, car grâce à vous je gagne en élévation. Si, en revanche, nous regrettons tous nos bienfaits du fait que la personne n’est pas reconnaissante, il est évident que nous n’avons rien gagné, et Dieu sait ce que nous avons perdu…

Vu sous cet angle, il est déjà plus simple de donner et d’aider. Nous sommes illuminés d’office, et ce, quelle que soit la réaction de l’autre, ce n’est pas notre affaire ! Nous ne gagnerons absolument rien de ses remerciements, sauf de quoi contenter notre côté égotique qui ne manquera pas de se nourrir d’un remerciement, et plus encore – quand l’ego est bien présent – s’il y a des témoins.

Oui. C’est l’ego qui réclame tout cela, et non l’âme ou l’esprit.

Forcément, quand on fait de belles choses, que l’on aide et que l’on fait des dons, on a envie qu’on le sache. Mais c’est l’ego qui en a envie. Quand nous nous débarrassons de cela, nous ne voulons même plus que nos bonnes actions se sachent. Cela ne nous vient même pas à l’esprit. À part si c’est pour le bien de tous et du monde, de manière à faire avancer les choses dans un sens constructif et évolutif.

Cela ne sous-entend pas qu’en tant que receveur, nous n’ayons pas à remercier. La gratitude est un don et demeure importante. Elle est vertueuse et elle fait toujours plaisir à la personne qui le reçoit. C’est un retour d’énergie d’amour que l’on donne encore, et un échange qui fait toujours du bien.

 

Il faut aussi faire une distinction entre l’aide et le cadeau. Il y a un commentaire qui dit : « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ». Fondée sur la même image, il existe aussi une petite histoire d’un papillon que l’on avait aidé à sortir de son cocon. Le papillon ne put jamais voler parce qu’il n’avait pas eu le temps de se faire les ailes. Donc, notez que dans certains cas, donner peut annihiler les forces de l’autre.

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

 Avez-vous lu : L'ego ?

 

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